Tout le monde peut se charger de faire la différence entre un verre de jus d’orange et un autre de fraise. Mais par contre, pour voir ce qu’il y a de différent entre un verre de vin rouge biologique et un autre traditionnel, cela demande quelques connaissances. Comment s’y prendre pour ne plus jamais se tromper ?

La viticulture

Pour produire un bon vin rouge biologique, il ne suffit pas de planter des raisins. La viticulture biologique a ses secrets, c’est tout un art. Pour que le vin rouge biologique sorte du lot, pour qu’il soit unique, le viticulteur s’arrange à ce que tout soit parfait, en commençant par le terrain. Comme l’agriculteur qui prépare ses terres pour ses prochaines récoltes, le vigneron fait tout pour que ses raisins soient les meilleurs. Il va donc prendre soin de ses vignes avec beaucoup d’attention durant toute l’année, les protéger des dangers potentiels et le nourrir tout en prenant garde de ne pas nuire aux autres plantes. Pour faire un bon vin rouge biologique de premier choix, tout doit être naturel, en commençant par les engrais et les pesticides.
Le monde aujourd’hui est un monde submergé par les produits chimiques et le synthétique, ce qui est le premier obstacle à la production d’un vin biologique. Comme il a été dit précédemment, tout doit être naturel. Toutefois, ce n’est pas un jeu d’enfant, le vigneron ne se sert pas que d’eau et de de terre, il a ses propres méthodes, ses petits ingrédients secrets, comme la bouse de corne, des fertilisants naturels et autres mélanges qui vont garantir une récolte de raisins de qualité.

La vinification

Pour faire le choix de vins rouges biologiques, l’acheteur qui s’y connaît vérifie dans les moindres détails son vin. Si les vignes ont été plantées comme prévu dans le paragraphe précédent, le reste ne devrait plus poser aucun problème.
Comme tout art qui se respecte, produire le meilleur des vins rouges biologiques n’est qu’une question de dosage. C’est un peu comme en pâtisserie, quand on fait un gâteau, ni trop peu ni trop beaucoup, juste ce qu’il faut. La bonne dose de cépages, la quantité d’intrants qu’il faut et le tour est joué. Puisqu’il s’agit ici de vins rouges biologiques, la quantité d’intrants est très réduite, ce qui est beaucoup mieux pour la santé de tous. Ce produit est ce qui fait toute la différence entre un vin traditionnel et un vin biologique. Le deuxième en contient très peu, et ce sont, pour la plupart, des intrants indigènes, c’est-à-dire provenant essentiellement de la terre même où la vigne a été cultivée.
Si ce n’est pas bon pour la santé, pourquoi en mettre dans le vin ? Il est vrai qu’une fois mis en bouteille, le vin n’est plus qu’une boisson comme n’importe quelle autre. Cependant, celui-ci a suivi plusieurs étapes avant d’en arriver là. Et pour certaines de ces étapes, l’intrant peut être très utile. Par contre, il faut savoir le contrôler au risque de gâcher toute une production en faisant une toute petite erreur.

Le vin et le soufre

En viticulture, connu sous le nom d’oligo-élément, le soufre est un composant naturel nécessaire à la production de vin biologique. Cela dit, comme toute bonne chose, le soufre est à utiliser avec modération accompagné de parcimonie, autrement il peut être très néfaste.
Du début à la fin de la vinification, le vigneron utilise le soufre pour plusieurs usages comme éviter les infections ou encore stabiliser le vin. Avoir le moins de soufre possible dans son vin est avantageux pour deux simples et bonnes raisons. Premièrement, le vin exprime exactement tout son potentiel, sa vraie histoire, il n’est pas dénaturé ou l’est le moins possible. Deuxièmement, la santé du consommateur est préservée. Plus la quantité de soufre dans le vin est grande, et plus la tête de celui qui le boit lui fera mal le lendemain.

Alors, la question ne devrait plus se poser, le vin rouge biologique est le meilleur.

 

Catégories : Bons plans

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