Ingrédient phare de la pâtisserie, qui fait même quelques intrusions en cuisine salée, le chocolat reste l’aliment le plus régressif et le plus gourmand qu’il soit. Blanc, très noir ou savamment lacté, il permet une multitude d’associations explosives, que ce soit avec la noisette, les agrumes, la vanille, le caramel, la pomme, la poire, le café ou encore l’amande et la pistache. Le chocolat se décline dans une telle variété de desserts qu’il est impossible de tous les maitriser. En revanche, certains classiques font régulièrement leur apparition sur les menus des grandes tables ou des goûters de famille. Découvrez X desserts chocolatés absolument indétrônables.

Le brownie

Le saviez-vous ? Le brownie tire son nom d’un drôle de personnage écossais, qui pourrait s’apparenter à l’elfe de maison de la saga Harry Potter. Ce génie haut de moins d’un mètre rend des services domestiques à la famille dont il dépend, et ne peut être libéré qu’en échange d’un habit.

C’est en Amérique, dans les cuisines d’un hôtel, que le brownie est d’abord confectionné en 1893. Fort de son succès, il traverse ensuite l’Atlantique et conquiert l’Europe jusqu’aux frontières de l’Asie.

Moelleux et fondant, le brownie se réalise comme un gâteau au chocolat mais sans ajout de levure. On y incorpore en revanche volontiers des noix, des pépites de chocolat noir ou blanc ou des brisures de caramel. Les restaurants servent souvent le brownie avec une crème anglaise ou vanillée.

Le coulant au chocolat

Aussi appelé mi-cuit au chocolat, le coulant bénéficie d’une cuisson rapide qui laisse son cœur liquide. L’extérieur du gâteau, cependant, est parfaitement cuit. Il est difficile de savoir si le coulant est réussi avant de briser sa couverture, qui laisse s’écouler, si le pâtissier a bien suivi la recette, un délicieux et onctueux cœur chocolaté.

La recette du coulant au chocolat s’avère très précise sur les quantités et les conditions de cuisson. Comme le chocolat de l’intérieur du gâteau n’est pas cuit, il est préférable d’opter pour un chocolat de grande qualité, qui apportera toutes ses saveurs et sa texture à la préparation.

Le coulant au chocolat se déguste tout juste tiède, accompagné si souhaité d’une boule de glace.

Le moelleux au chocolat

Il se retrouve dans tous les livres de recettes de grand-mère. Le moelleux au chocolat se réalise de la même façon qu’un mi-cuit, avec une cuisson plus longue qui permet l’obtention d’un gâteau entièrement cuit et légèrement sec. Pour contrebalancer cette sensation en bouche, on accompagne volontiers le moelleux de chantilly, de glace ou de fruits.

Le moelleux au chocolat se conserve bien, il est même parfois meilleur le lendemain car le chocolat développe tous ses arômes en refroidissant.

Le fondant au chocolat

Plus riche en œufs et moins en farine, le fondant en chocolat conserve une texture fondante (d’où son nom !) qui le différencie du moelleux. D’une texture épaisse qui colle au palais, le fondant au chocolat a besoin d’une cuisson lente à faible température pour que ses ingrédients s’agglomèrent correctement. Seule sa croûte, très fine, est légèrement croustillante.

Le fondant au chocolat est un dessert qui se savoure, et qui satisfait rapidement le palais par se densité. S’il est excellent confectionné avec du chocolat riche en cacao, il se décline aussi en version plus sucrée avec du chocolat blanc.

La mousse au chocolat

Ce dessert ancien fut créé par un cuisinier suisse au service du roi Louis XVI. Il s’agit donc d’une confection partiellement française, qui trouve son succès en 1820 grâce à la parution d’une recette du chef André Viard.

La mousse au chocolat ne requiert que très peu d’ingrédients, d’où l’importance de les choisir d’excellente qualité, d’autant plus que le dessert est consommé cru. La subtilité de la réalisation réside dans le fait de mélanger les blancs d’œuf avec le chocolat sans faire s’affaisser la préparation. Un temps de repos au frais est ensuite requis avant dégustation.

À savoir : la mousse au chocolat existe dans une version végane, à base de tofu soyeux ou de jus de pois chiche.

La tarte au chocolat

Voici un dessert réservé aux amateurs de saveurs intenses. Sur une pâte sablée ou brisée s’étale une ganache très chocolatée, qui fond en bouche et ravit les papilles. La tarte au chocolat est très populaire en Australie, mais elle fait régulièrement figure de dessert d’exception dans les restaurants gastronomiques français.

Parfois relevée avec de l’orange, du citron, de la groseille ou de la framboise, elle affiche presque toujours une surface lisse seulement troublée de quelques ornements (fruits confits, sculptures de chocolat, paillettes d’or alimentaire).

La glace au chocolat

Vous serez sûrement surpris de savoir que la glace au chocolat est la plus ancienne des glaces, apparue avant même la vanille juste après la découverte du cacao en Amérique. Rare et réservée à une élite pendant un certain temps, elle se démocratise finalement au 19ème siècle avec l’arrivée des glacières. Les Américains étant enfin capables de déguster de la glace au chocolat toute l’année, les industries se ruent sur ce filon et le parfum chocolaté devient le deuxième favori derrière l’indétrônable vanille (selon des statistiques établies en 2013).

Il faut de la glace au chocolat pour confectionner un certain nombre de desserts, tels que le banana split ou le chocolat liégeois. On peut aussi en rajouter une boule dans un cappuccino, sur une crêpe parsemée d’éclats de pralin ou en accompagnement de biscuits secs.

La poire Belle-Hélène

Poire et chocolat, un mariage qui dure et qui a fait ses preuves : surmonté de quelques amandes effilées et posé sur une glace vanille, il n’attend plus qu’une chose, être dégusté ! Le dessert de la poire Belle-Hélène fait honneur à l’opéra d’Offenbach du même nom, qui a inspiré également d’autres créations comme le tournedos ou les suprêmes de volaille Belle-Hélène.

Les profiteroles au chocolat

Fourrez un chou moelleux de crème pâtissière, arrosez de sauce au chocolat. Voici la recette classique de la profiterole au chocolat. À cause de son climat trop chaud pour supporter la réalisation et la conservation de la crème pâtissière, la Nouvelle-Orléans a remplacé la crème par de la glace à la vanille ou au chocolat. Qu’importe, les profiteroles restent appréciées et dégustées dans tous les grands restaurants français ou américains

Catégories : Bons plans

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